Synnytys - Accouchement

Suite aux contractions de Pauliina durant la nuit, nous partons pour la maternité en taxi. Nous y arrivons vers 8 heures. Après quelques minutes, nous sommes admis dans une chambre d'accouchement. Une sage-femme nous accompagne, elle nous suivra (ainsi que d'autres futures mamans dans d'autres chambres) jusqu'au bout de l'opération. La pièce est assez grande, dispose de sa propre salle de bains (toilettes et douche), de chaises, d'équipement médical varié et même d'un rocking chair. Au milieu trône un lit sur lequel Pauliina s'installe. Diverses sondes sont posées et il ne reste plus qu'à attendre.

Pas grand-chose ne se passe pendant les deux premières heures puis les contractions se font plus violentes et nous attendons avec impatience l'arrivée de l'anesthésiste pour qu'elle procède à la péridurale. Les heures suivantes sont tranquilles. Mon rôle consiste principalement à donner à boire à Pauliina lorsque nécessaire et je peux même dormir sur un coussin à billes posé sur le sol. Je peux même aller m'acheter un sandwich. Pauliina peut faire quelques pas entre deux contractions. Grâce à un écran de contrôle, je peux les voir augmenter et diminuer en direct (mais aussi celles des autres femmes dans les autres chambres).

L'accouchement proprement dit a lieu vers 17 heures. Lorsque la tête du bébé se présente, une deuxième sage femme arrive à la rescousse puis tout se passe très vite. Notre petite fille est là, apparemment en bonne santé. Certes elle est bleue au départ puis devient rapidement toute rouge, mais tout va bien. La petite est alors nettoyée sommairement puis déposée sur le ventre de sa mère. Après quelques instants, je suis invité à couper le cordon. Un nettoyage plus complet (douche dans un lavabo) peut alors être effectué et elle est alors emmaillotée dans des langes et déposée dans une sorte de landau. La sage femme nous apporte alors de quoi nous restaurer après toutes ces émotions.

Je redoutais un peu l'événement mais finalement, tout s'est très bien passé - mise à part l'anesthésiste qui a mis un peu de temps à arriver. Je n'ai pas été aussi inutile que ce que je croyais. Au-delà de ma maigre contribution matérielle, le soutien moral était important.

Nous sommes alors transférés à un autre étage où nous attend notre chambre familiale. Nous sommes accueillis par une infirmière qui nous fait découvrir les lieux. Nous avons eu de la chance, il n'en restait plus qu'une. Apparemment celle-ci devait être une salle d'examens à l'origine et nous devons y emmener un second lit. L'avantage, c'est que nous disposons d'une salle de bains privative, ce dont ne disposent pas les 13 autres chambres de notre demi étage.