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Les aventures de Zebulon en Finlande
25 juin 2009

Työhönottohaastattelut - Entretiens d'embauche

Entretien ce matin dans la boîte d'intérim pour laquelle j'avais travaillé fin avril. Une jeune femme me reçoit, me dit que son collègue que j'ai rencontré une ou deux fois m'a chaudement recommandé à elle. C'est très aimable de sa part mais je ne vois pas trop sur quoi il se base pour ça. Mais je ne vais pas m'en plaindre, c'est sûr. Et... l'entretien s'arrête là, ou presque. Elle n'a pas beaucoup de détails sur le poste à pourvoir mais est certaine que peux faire l'affaire et m'invite à rencontrer rapidement ses clients. Soit. A voir donc début juillet quand je reviendrai en Finlande.

Quitte à être en ville, je vais faire un tour à l'agence européenne qui s'occupe des produits chimiques. Leur site internet indique qu'ils comptent recruter d'ici 2010 et je pense avoir un bon profil pour bosser pour l'UE. Mais c'est peine perdue. J'arrive à rencontrer quelqu'un des ressources humaines qui n'a pas l'air au courant des futurs projets de recrutement, ni vraiment des activités informatiques qui se passent sur place. Tant pis.

Passage à la banque pour payer ma facture d'électricité et mon loyer. On me demande mon passeport pour confirmer mon identité. Par chance je l'ai sur moi, mais qu'aurais-je pu faire si je n'en avais pas ? Ce n'est pas un document requis pour habiter en Finlande... Quoiqu'il en soit, avant de repartir, je leur pose une question sur des frais (3€) qui m'ont été facturé. J'apprends que chaque virement effectué au guichet est payant. Bon à savoir, j'essaierai de faire les suivants par internet.

Deuxième entretien dans l'après-midi, pour Itella. Le gars que je rencontre est à peine plus âgé que moi je pense. Pour le coup, il connaît bien le boulot qu'il a à me proposer : il est dedans jusqu'au cou. Il s'agit de maintenir quelque chose comme quelques centaines de services informatiques très hétérogènes. Il y a une douzaine de personnes à plein temps là dessus, mais apparemment ce n'est pas assez. Peu de programmation donc (et moi qui me faisait une joie de leur faire une démonstration de mes talents !), mais plutôt de l'analyse d'incident et du rafistolage. Pas très excitant mais les conditions de travail sont alléchantes : pas d'horaires, possibilité de télé-travail, ambiance décontractée et le salaire est très correct comparé à ce que je gagnais jusqu'ici. Et puis... pour le coup j'apprendrais des trucs puisque plusieurs types de bases de données et de langages informatiques sont utilisés. Le gars m'explique qu'il y a 2 postes à pourvoir mais qu'il n'a reçu que 4 candidatures, dont une qui ne collait pas à l'annonce et une autre annulée car le postulant a trouvé du travail ailleurs. Ca semble donc bien parti pour moi mais il m'explique qu'ils envisageaient de prolonger l'annonce d'une semaine supplémentaire pour avoir plus de réponses. Je les comprends, 4 c'est vraiment peu. Il m'explique aussi que plusieurs membres de l'équipe - dont lui-même - ne sont pas encore diplômées. Comme d'autres finlandais, ils commencent à travailler avant la fin de leurs études, qui mettent donc parfois beaucoup de temps à s'achever. Pourquoi pas après tout, si le diplôme n'est pas une clef indispensable pour le premier emploi ?

Retour à l'appartement où je prépare mollement mes bagages. Je vais faire un tour dehors vers 23 heures. Le soleil se couche à peine, quelques reflets rouges autour des nuages, température clémente. L'été dans le Nord vaut la peine d'être vécu.

Demain matin, retour à Bordeaux via Biarritz. Départ de chez moi aux aurores, la nuit va être courte.

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